@article{oai:glim-re.repo.nii.ac.jp:00000760, author = {佐藤, みゆき and Sato, Miyuki}, issue = {19}, journal = {学習院大学人文科学論集, Gakushuin University studies in humanities}, month = {Oct}, note = {application/pdf, Le sujet de cet article porte sur l’analyse de A. O. Barnabooth, ses oeuvres complètes, c’est-à-dire un conte, ses poésies et son journal intime(1913)de Valery Larbaud(1881─1957), et traite en particulier de la dématérialisation de la richesse de Barnabooth qui dit : « Car, depuis que j’ai dématérialisé ma richesse, jamais elle ne m’a mieux paru, avant tout, une puissance malfaisante. ».  Il est reconnu que Larbaud a achevé A. O. Barnabooth d’après les conseils d’André Gide, alors directeur de la NRF. Gide, après avoir lu Poèmes par un riche amateur, ou OEuvres françaises de M. Barnabooth, publié en 1908 sous l’anonymat, a proposé plusieurs fois à Larbaud d’écrire « Le journal intime » de Barnabooth à la place de la « Biographie de M. Barnabooth ». Larbaud a suivi les conseils de Gide et a écrit pendant plusieurs années jusqu’en 1913, Le Journal d’un milliardaire, publié dans les numéros de la NRF de février à juin 1913 et repris en juillet de la même année, sous le titre final de A. O. Barnabooth.  Gide a eu une double influence sur Larbaud. La première porte sur la question du genre, si Larbaud a fait de Barnabooth un diariste, c’est parce que Gide avait déjà écrit des livres sous la forme de journal intime. Par ailleurs, le caractère de Barnabooth est influencé par ceux des personnages de Gide, et notamment par celui de Ménalque des Nourritures terrestres (1897)et du personnage de L’Immoraliste(1902). Certes, c’est grâce aux conseils de Gide que le personnage de Barnabooth a pu mener à bien sa quête de lui-même, mais le fait qu’il existe déjà des tendances de la « dématérialisation » dans « Le Pauvre Chemisier », premier écrit de la trilogie de A. O. Barnabooth, prouve bien que Larbaud n’est pas tombé dans la simple imitation de Ménalque ou des romans gidiens. C’est d’ailleurs au début de son journal intime que Barnabooth a réalisé la « dématérialisation » de sa richesse, qui est un des sujets principaux de cette  Dans « Le Pauvre Chemisier », nous pouvons trouver la genèse de la personnalité de Barnabooth qui se demande ce qu’est le bonheur matériel et moral. Barnabooth, ne peut cesser de gaspiller son argent, mais pour lui, les biens sont des ressources pour passer à l’action, et ceux surtout immobiliers sont plutôt des entraves. C’est pour cette raison qu’il parle de « dématérialisation » de sa richesse, à l’origine du personnage de Barnabooth et que celui-ci détaillera plus tard dans son Journal. Ainsi qu’il a été dit plus haut, Barnabooth est le personnage que Larbaud a inventé dès le début de son écriture et, à cet égard, « Le Pauvre Chemisier » en est le fondement.}, pages = {65--84}, title = {バルナブースの 「脱物質化」 : 『A.O. バルナブース全集』 の「哀れなシャツ屋」 に関する一考察}, year = {2010}, yomi = {サトウ, ミユキ} }