@article{oai:glim-re.repo.nii.ac.jp:00005610, author = {水野, 雅司 and Mizuno, Masashi}, issue = {21}, journal = {言語 文化 社会, Language, Culture and Society}, month = {Mar}, note = {application/pdf, Le film de Jacques Doillon, Pour un oui ou pour un non, est une adaptation de la pièce de Nathalie Sarraute du même nom. L’expression « C’est bien, ça » qui joue un rôle central dans le drame de Sarraute peut aussi bien signifier ”un rien” anodin qu’un immense abîme entre les deux personnages principaux. Cependant, les voix, les visages et les corps des acteurs, par leur présence matérielle, peuvent réduire la portée latente du texte. La représentation visuelle et sonore est-elle compatible avec la recherche langagière de Sarraute, par excellence ? Le film de Doillon évite ce risque en travaillant la présence des acteurs comme une métaphore de ce qui se passe entre les deux personnes qui se rencontrent. Le corps ne constitue pas un indicateur de l’intériorité d’un individu, comme c’est le cas dans le film Carnage de Roman Polanski, ni un masque dissimulant les intentions des personnages, comme dans Juste la fin du monde de Xavier Dolan, mais une métaphore du mouvement intérieur dont les sentiments et les intentions subjectifs ne sont que les conséquences. D’où le fait que le mouvement du corps des acteurs fasse penser plutôt à un art martial. En créant un nouveau langage visuel, Pour un oui ou pour un non de Doillon réalise une « transposition créative » qui correspond subtilement au monde « retourné » de la pièce de théâtre de Sarraute.}, pages = {43--62}, title = {J. ドワイヨンの映画『ささいなことで』について : サロートの作品の映像化に関する一考察}, year = {2023}, yomi = {ミズノ, マサシ} }