@article{oai:glim-re.repo.nii.ac.jp:00005528, author = {水野, 雅司 and Mizuno, Masashi}, issue = {20}, journal = {言語 文化 社会, Language, Culture and Society}, month = {Mar}, note = {application/pdf, Dans son essai « De Dostoïevski à Kafka », Nathalie Sarraute lit quelquesuns des livres de ces deux auteurs (Mémoires écrits dans un souterrain et le Procès entre autres) comme une préfiguration du destin des sociétés dans lesquelles ils vivaient (les grandes purges staliniennes et la Shoah). En suivant la lecture de Sarraute, qui remet leurs oeuvres dans la lignée du « roman psychologique », nous pouvons constater que celle-ci trouve dans le langage de Dostoïevski des mouvements qu’on peut appeler « tropismiques », à travers lesquels on peut observer un drame psychique qui pourrait aboutir à « l’immense élan fraternel ». Elle considère aussi que « le monde sans issue où se débattront les héros de Kafka » n’est autre que « le point extrême » où se trouve le héros de Mémoires même si c’est seulement pour « un instant acculé » et que le langage de Kafka est une recherche logique de cet univers. Sarraute montre que les recherches langagières menées par ces deux auteurs sur la réalité humaine développent une perspicacité singulière envers le comportement collectif de la communauté où se trouvait chacun d’eux. Chez Sarraute, chaque instant de vie, malgré son apparence paisible, est soustendu par un pressentiment catastrophique. De la même manière que Sarraute lit Dostoïevski et Kafka, nous pourrons lire certaines descriptions de Sarraute comme une dénonciation des embryons de crise potentielle qui reflètent le contexte historique.}, pages = {97--120}, title = {破局を予見する言語 : ドストエフスキーとカフカを読むサロート}, year = {2022}, yomi = {ミズノ, マサシ} }