@article{oai:glim-re.repo.nii.ac.jp:00003625, author = {水野, 雅司 and Mizuno, Masashi}, issue = {15}, journal = {言語 文化 社会, Language, Culture and Society}, month = {Mar}, note = {application/pdf, Cette étude, en référence à ce que Roman Jacobson appelle l’« obstacle poétique », essaie de mieux comprendre les traits caractéristiques de certaines formes langagières chez Nathalie Sarraute. Dans le premier fragment de Tropismes, Sarraute modifie le langage exprimant conventionnellement les actions et les réactions humaines en recourant à des formes propres au langage poétique ainsi qu’à un vocabulaire normalement employé pour les bêtes, les plantes, les micro-organismes ou les choses inanimées : la conception de l’homme s’en trouve radicalement renversée. Le langage obtient une signification propre qui ne peut se traduire dans une autre forme. Dans le premier épisode d’Enfance, la sonorité de mots allemands permet à la narratrice la remémoration même d’un souvenir, stimule l’acte de raconter et révèle symboliquement le sens de la création artistique. L’oeuvre de Nathalie Sarraute, pour dire l’ineffable, se sert de l’altérité langagière introduisante dans la langue française, pour la transformer en un signe propre, qui devient lui-même un « obstacle poétique ». Cette altérité « rémunère le défaut des langues » au sens mallarméen et rapproche le langage littéraire du « langage pur » au sens que prend cette notion chez Walter Benjamin.}, pages = {1--20}, title = {翻訳と詩的障害 : ナタリー・サロートにおける言語の他者性について}, year = {2017}, yomi = {ミズノ, マサシ} }